Les coopératives de crédit débattent des réglementations et de l'intégration financière avec le Groupe d'intérêt sur les coopératives de crédit du Parlement européen

28 Apr 2015

[[{"type":"media","view_mode":"media_original","fid":"12986","attributes":{"alt":"","class":"media-image","height":"480","style":"font-size: 13.0080003738403px; line-height: 1.538em;","typeof":"foaf:Image","width":"344"}}]]Des représentants de coopératives de crédit se sont entretenus avec des parlementaires européens pour étudier la façon dont les coopératives de crédit peuvent contribuer à la promotion de l'intégration financière, et pour évaluer les obstacles réglementaires qui les empêchent d'atteindre cet objectif. Créé en début d'année, le Groupe d'intérêt sur les coopératives de crédit du Parlement européen comprend 15 parlementaires européens siégeant à la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON).

La réunion permet aux responsables de coopératives de crédit d'échanger avec le groupe de parlementaires et de partager leurs préoccupations concernant les entraves réglementaires. Les coopératives de crédit ont beau être plus petites que les banques européennes et moins susceptibles de participer à des activités financières à risque, elles sont soumises à de nombreuses directives et réglementations de l'UE destinées à lutter contre des problèmes inhérents au secteur bancaire. Généralement, les lois s'appliquant aux coopératives de crédit relèvent de la compétence de l'ECON.

Les participants se sont penchés sur des exemples précis de coopératives de crédit encourageant l'intégration financière et d'entraves réglementaires en Estonie, au Royaume-Uni, en Irlande, en République de Macédoine, en Pologne et en Roumanie. Par ailleurs, ils se sont intéressés à l'impact des réglementations bancaires sur les coopératives de crédit en tant que clients des banques, quand bien même elles sont exemptes d'une règle bancaire en particulier. En vertu des exigences en matière de liquidités de Bâle III, les banques doivent augmenter leurs réserves constituées à l'égard des dépôts réalisés par les coopératives de crédit. Par conséquent, les rendements des coopératives de crédit issus des investissements en dépôts bancaires à terme en Irlande, en Pologne, en Roumanie et en Macédoine ont diminué.

Les parlementaires européens et les responsables de coopératives de crédit ont par ailleurs étudié les initiatives gouvernementales visant à soutenir le travail d'intégration financière des coopératives de crédit, tel que le Projet d'expansion des coopératives de crédit du gouvernement britannique, qui a permis d'aiguiller 38 millions de livres d'investissements vers le secteur. Ce projet a été porté par la British Association of Credit Unions (Association britannique des coopératives de crédit, ABCUL), et a permis aux coopératives de crédit de proposer un large éventail de produits à un nombre de membres encore plus grand, issus de catégories de revenus différentes.

Au cours de la réunion, Ryszard Czarnecki, vice-président du Parlement européen, a exhorté les coopératives de crédit à poursuivre les pourparlers avec le Groupe d'intérêt, afin de lutter contre une réglementation excessive des coopératives de crédit au niveau européen, et pour permettre à celles-ci de plus facilement proposer à leurs membres des prêts, des épargnes et d'autres services financiers à des tarifs raisonnables.

Photo : Réunion de l'ENCU - Eleonora Zgonjanin, FULM Savings House (Macédoine); Ryszard Czarnecki, Vice-président du Parlement européen (Pologne) ; et Pawel Grzesik, NACSCU (Pologne) © WOCCU

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