Une sénatrice demande que les lois sur l'énergie du Brésil se souviennent des coopératives

29 Nov 2012

 

 

Une sénatrice brésilienne a demandé que la loi ayant pour but d'abaisser les prix de l'énergie  prenne en compte le rôle unique des coopératives.

La sénatrice Ana Amelia a demandé ce traitement spécial pour les coopératives rurales d'énergie du Brésil dans les amendements au cadre des régulations pour le secteur, en comparaison des grandes compagnies d'énergie.

Dans les amendements de Mesures provisoires (579/2012), la sénatrice a déclaré qu'elle pensait que la loi ne devrait pas être approuvée avant d'avoir analysé l'impact qu'elle pourrait avoir sur le secteur énergétique en général, et sur les coopératives d'énergie rurales en particulier.

Les mesures visent à réduire jusqu'à 28 pour cent le coût des factures d'électricité en 2013 et de permettre le renouvellement rapide de contrats de concession allant jusqu'à 30 ans avec des compagnies qui génèrent, transmettent et distribuent l'énergie.

La sénatrice Amelia a prévenu que la réduction du coût de l'énergie dans tout le pays devait être réalisée de manière "responsable, efficace et équilibrée". Elle a déclaré que 431 amendements avaient déjà été proposés, ce qui montre combien il est important de prendre en compte tous les aspects avant d'approuver la loi.

Ana Amelia a déposé quatre amendements. Elle a proposé que les coopératives d'énergie rurales puissent continuer à développer des activités au même standard et en facturant les mêmes tarifs pour l'énergie. Elle a aussi demandé des changements dans la réglementation concernant les coopératives d'électricité. La sénatrice a aussi déclaré être personnellement en faveur de taxes cumulatives dans le secteur énergétique, pour soulager le fardeau des taxes. La sénatrice Amelia a aussi demandé des méthodes pour calculer des taux spécifiques de lumière et a demandé la transparence au niveau des obligations des fournisseurs.

Faisant référence aux coopératives d'énergie rurales, elle a déclaré : "Il s'agit d'une catégorie spéciale qui mérite un traitement spécial, sans augmenter le coût des opérations. Le loi doit prendre ceci en compte et défendre les coopératives".

La sénatrice a conclu en déclarant que bien que le but initial de la loi était de réduire les factures d'énergie, ceci pouvait avoir un effet grave sur le développement des coopératives d'énergie rurales. Elle a déclaré que la loi ne devait pas provoquer la confusion ou un flou juridique. Vingt trois coopératives d'énergie dans les zones rurales du Rio Grande de Seul fournissent 1,2 million d'habitants, soit 11 pour cent de la population du sud du Brésil.

Image : la sénatrice Ana Amelia

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