Le commerce juteux du recyclage: les coopératives perdantes?

01 Feb 2017
Participants at the ILO Waste Pickers Workshop, held in Ankara

En Turquie, les ramasseurs de déchets cherchent à s'organiser en coopératives de travailleurs afin d'obtenir des salaires adéquats, une justice sociale et des soins de santé.

On estime qu'il y a environ 500 000 ramasseurs de déchets en Turquie, un travail généralement effectué par des migrants actifs dans l'économie informelle.

Les 20 et 21 décembre 2016, l'Organisation internationale du Travail, conjointement avec le ministère des Douanes et le directorat général commercial des coopératives turques ont organisé un atelier portant sur l'accès à la sécurité sociale pour les ramasseurs de déchets par le biais des coopératives. L'évènement s'est déroulé au siège de l'OIT à Ankara.

Fehmi Celikok, un ramasseur de déchets papiers et cartons à Ankara a participé à l'atelier. Âgé de 32 ans, Fehmi Celikok est un Kurde d'Hakkari. Il ramasse des ordures toute la journée, et ne bénéficie pas d'un accès à la sécurité sociale.

Comme d'autres participants, il a pu écouter des coopérateurs d'Argentine et de France, ainsi que des représentants officiels turcs. Ils ont discuté des possibilités pour améliorer le quotidien des ramasseurs de déchets, et du rôle que joue le modèle coopératif dans la garantie de revenus adéquats, d'une justice sociale et de soins de santé pour ces travailleurs.

Photo: Les participants à l'atelier de l'OIT à Ankara (c) OIT

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